top of page

Soutenir les mères après la naissance : pourquoi le post-partum change tout

Sommaire


Soutenir post-partum

1. Grossesse, contractions, accouchement… et après ?!

Quand on s’apprête à devenir maman, on a l’esprit très occupé par l’accouchement, vu comme une fin en soi : comment je vais gérer les contractions ? Est-ce que je rédige un projet de naissance ? Qu’est-ce que je dois absolument mettre dans ma valise de maternité, pour moi et mon bébé ?  


Mais une fois rentrés à la maison, pour le couple (ou la mère) en tête à tête avec bébé, c’est parfois le vide… voire la panique : « Bon, qu’est-ce qu’on fait maintenant ? ». Marion Weber, accompagnante postnatale fondatrice d’Oh Mama Care, en sait quelque chose : le post-partum reste l’un des angles morts du parcours périnatal. En effet, les jeunes parents ont soudainement moins de rendez-vous et d’attention des professionnels de santé ; alors qu’ils viennent de passer plusieurs jours dans un petit cocon où une personne de confiance peut intervenir à la moindre difficulté, ils perdent d’un seul coup tout relais. 


Il y a de quoi être retournée !

C’est dans ce contexte de bouleversement intense et de perte de repères que peut se creuser le nid de nombreuses difficultés. Baby blues, corps à réapprivoiser, émotions en vrac, chute hormonale, fatigue qui s’accumule, hypervigilance, démarrage de l’allaitement, pleurs (de bébé… et maman !), confusion identitaire… les obstacles à la sérénité se bousculent au portillon.


Dans les premières semaines après la naissance, la mère vit une véritable déflagration intérieure. Elle doit se réinventer entièrement, sans toujours comprendre ce qui lui arrive. Combien de mamans racontent qu’elles ne se reconnaissaient plus, qu’elles ne savaient plus qui elles étaient, ce qu’elles voulaient, ce qu’elles aimaient ? Pourtant les femmes, vulnérables dans cette tempête, sont ensevelies sous des injonctions et des conseils non sollicités, alors qu’elles ont profondément besoin… de soutien, qu’il soit logistique ou émotionnel


Quand l’entourage médical s’efface brutalement 

Marion Weber pose un mot fort mais réel : très vite, lors de son post-partum, elle s’est sentie comme trahie par les sages-femmes auprès desquelles elle avait réalisé sa préparation à la naissance. Pourquoi ne lui avaient-elles jamais parlé Du post-partum ? Et où étaient toutes les personnes qui se préoccupaient d’elles pendant sa grossesse ? Une fois l’accouchement passé, la sage-femme effectue une ou deux visites à domicile. Le pédiatre, quant à lui, s’occupe du bébé, rarement de la mère.


Des difficultés psychiques maternelles qui pourraient être évitées

La santé mentale de la jeune maman est encore peu considérée alors même que le suicide est la première cause de cause de décès maternel … 


Ainsi, les signaux faibles de mal-être, indicateurs potentiels de difficultés sérieuses, ne sont pas toujours entendus. La fatigue chronique, les doutes, l’angoisse, l’isolement, les larmes du soir et les tensions dans le couple deviennent le quotidien. C’est ici que le rôle de l’accompagnante postnatale prend tout son sens ! Sa proximité avec les jeunes parents lui permet de repérer les signes d’alerte et de réorienter rapidement vers un professionnel de santé. 


2. Soutenir le post-partum : ce que l’accompagnement postnatal change

Une accompagnante postnatale, dans la conception d’Oh Mama Care, est une personne ressource que la jeune maman peut solliciter dès qu’elle en ressent le besoin... et qui est même capable d’anticiper ! 


Sa présence bienveillante et enveloppante est dénuée de tout jugement. Sa formation lui permet d’apporter un soutien émotionnel 100% adapté aux attentes de chaque famille, avec une attention particulière au bien-être maternel. Elle est une oreille attentive et empathique, une épaule sur laquelle se reposer, qui a plus d’un tour dans son sac pour encourager chaque maman à trouver et à suivre sa propre voie d’épanouissement dans cette nouvelle vie.


Et la famille, dans tout ça ?

Il n’est pas toujours facile de se confier à ses parents ou à sa belle-sœur. Certaines relations ne sont pas au beau fixe ; d’autres fois, on peut craindre des jugements et autres remarques angoissantes. A contrario, l’accompagnante postnatale conserve une posture douce et apaisante à toute épreuve


Elle n’est pas là pour commenter ou influencer les décisions parentales : elle permet à chacun de trouver sa place et de cheminer à son rythme, tout en incarnant un véritable pilier. Formée à des aspects variés de la parentalité et de la maternité, elle est par ailleurs à même de donner de nombreuses informations si le couple en fait la demande. 


Un soutien émotionnel, mais pas que !

La bulle des jeunes parents qui viennent d’accueillir un bébé est essentielle à préserver. Il est alors difficile de trouver l’espace pour assurer la logistique d’un foyer… Pour soutenir le post-partum, l’accompagnante postnatale peut donc cuisiner des plats parfaitement adaptés aux besoins d’une mère en postpartum, passer un coup d’aspirateur par-ci, repasser une manne de linge par-là… Du temps gagné pour le couple, qui peut alors davantage se reposer et se concentrer sur l’essentiel : leur nouveau-né. 


3. OH MAMA CARE : une vision engagée et holistique du soutien post-partum

Marion Weber en a fait l’expérience : c’est souvent après la naissance que tout commence. L’absence de soutien l’a conduite à la dépression… Heureusement, elle a pu renaître de ses cendres et fonder OH MAMA CARE, pour offrir à d’autres femmes ce dont elle avait tellement manqué. La formation accompagnante postnatale ne se limite pas à transmettre des outils : elle prépare à être pleinement présente à la famille, avec douceur, bienveillance, éthique et solidité. 


Par ailleurs, la formation d’accompagnante postnatale doit impérativement donner les clés pour repérer les alertes nécessitant une prise en charge rapide des jeunes mères. Plus vite ces signaux précoces de détresse psychologique sont détectés, plus il y a de chances de pouvoir intervenir avec efficacité, éviter l’aggravation des symptômes et soutenir une reconstruction en douceur. 


Marion en est aujourd’hui convaincue : aucune mère ne devrait vivre cette période seule. Une personne ressource bien formée peut véritablement transformer cette expérience difficile en opportunité de se réinventer, en jonglant avec un nouveau rôle aussi éprouvant que merveilleux.



Commentaires


bottom of page