Les formations doula sont-elles reconnues en France ?
- OH MAMA CARE
- 18 juil.
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 22 juil.
Un métier en développement, mais encore non réglementé
De plus en plus de femmes, de couples, de familles croisent le chemin d’une doula dans leurs vies. Parce que dans un monde qui va vite, il y a un besoin urgent de lenteur, de présence, de douceur, de chaleur et d’écoute.
Mais aujourd’hui encore, ce métier n’est pas reconnu par l’État. Aucun diplôme officiel, aucune instance, ne vient encadrer cette pratique. Ce flou peut parfois faire peur, ou semer le doute.
Alors comment savoir si une formation est sérieuse ? Sur quoi s’appuyer pour se lancer
sereinement ?
Sommaire

1. Une formation doula reconnue en France ? Reconnaissance institutionnelle vs reconnaissance professionnelle
Il n’existe pas, pour le moment, de titre RNCP ni de diplôme d’État pour devenir doula. Et pourtant… certaines formations sont reconnues, recommandées et respectées. Ce n’est pas l’administration qui leur donne du poids. Ce sont les vécus, les retours d’expérience, les échanges entre doulas, les témoignages des familles accompagnées.
La reconnaissance passe par d’autres critères : un programme solide, des formatrices aux compétences reconnues, une pédagogie cohérente, une posture transmise avec justesse. Et ce sont les réseaux de parentalité, les lieux de naissance, les sages-femmes partenaires qui, au fil des années, ont appris à faire confiance à certaines écoles de doulas.
2. Ce qui fait la valeur d’une formation doula
Dans un métier qui échappe encore aux cases officielles, la boussole, c’est l’éthique. Une bonne formation transmet une posture, une présence, une manière d’être. Elle forme à l’écoute, à la juste distance, à la conscience des limites de ce rôle si particulier. Elle rappelle que l’on accompagne une histoire qui n’est pas la nôtre. Elle pose les bases : un cadre légal, des responsabilités professionnelles et le respect absolu des familles. Parce que pour accompagner les autres avec sécurité, il faut déjà être bien ancrée soi-même.
3. Et concrètement, sur le terrain, comment cela se traduit-il ?
Partout en France, des doulas formées exercent aujourd’hui avec cœur, en toute autonomie.
Certaines sont visibles sur des annuaires spécialisés, d’autres tissent des liens avec des sages-femmes, des maternités, des maisons de naissance, des centres de bien-être et de santé, des associations.
Ce qui ouvre les portes, ce n’est pas le diplôme officiel ni que la formation doula soit reconnue en France. C’est la cohérence. La clarté du positionnement. L’écoute, la présence, le soutien et le cadre sécuritaire que ressentent les parents. C’est un métier de confiance, de bouche-à-oreille, de résonance avant tout.
4. Choisir une formation alignée avec sa vision du métier
Dans un métier encore jeune, le choix de la formation est un vrai premier pas. Il façonne la manière dont vous exercerez, dont vous vous présenterez, dont vous vous sentirez légitime. Ce n’est pas “juste” une formation. C’est un socle. Un cadre. Une posture. Alors prenez le temps. Écoutez votre intuition. Choisissez une école qui parle votre langue, qui honore votre sensibilité, qui respecte vos valeurs, qui vous soutiendra dans les doutes comme dans les élans.
5. La posture OH MAMA CARE : former sans sur-promettre, accompagner avec justesse
Chez OH MAMA CARE, nous pensons que ce métier mérite d’être exercé avec humilité, exigence et intégrité.
C’est ce que Marion Weber porte depuis le début. Son engagement est né d’un vécu intime : une dépression post-partum passée sous silence. Une solitude immense dans un moment pourtant censé être lumineux. De cette blessure, elle a tiré une force. Une mission : créer des accompagnements humains, incarnés, profonds.
Chaque formation OH MAMA CARE est pensée pour transmettre plus qu’un contenu. Elle offre une posture, une éthique, des outils concrets. Parce que dans ce métier de doula, ce n’est pas l’étiquette qui compte. C’est la qualité de présence. C’est l’écoute juste. C’est le cœur qu’on y met.
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