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Peut-on accompagner un accouchement quand on est doula ?

Une question fréquente, un cadre à clarifier

C’est une question que l’on entend souvent lors des formations ou des rencontres entre doulas : « Est ce que je pourrai accompagner un accouchement, être là le jour J ? »


Et cette question mérite une réponse nuancée. Accompagner une naissance en tant que

doula, c’est possible… mais pas n’importe comment, ni partout. Cela doit se faire tout en

douceur, en conscience, dans le respect des cadres légaux et de la réalité des lieux de

naissance en France.


Sommaire

accouchement doula

Accompagner l'accouchement en tant que doula, sans jamais intervenir

Une doula peut être la bienvenue lors de l’accouchement. Mais cette présence est conditionnée : elle doit être clairement acceptée par l’équipe médicale et bien comprise par tous les acteurs de la naissance. La doula n’est ni sage-femme, ni médecin, ni substitut du co-parent ou de l’accompagnant.e choisi.e. Elle n’est pas là pour poser un diagnostic, pour guider ou pour agir. Elle offre sa pleine présence et son soutien, tout simplement. Son rôle est d’être un repère émotionnel, un ancrage doux au cœur de l’intensité, une gardienne de l’espace de la sécurité affective de la future mère.



Chaque lieu de naissance, chaque équipe a ses règles et chaque naissance sa réalité


Dans la majorité des maternités publiques, la présence d’une tierce personne autre que le co-parent est souvent limitée. Certaines acceptent la présence d’une doula pour accompagner l'accouchement, d’autres non. Il est donc essentiel d’en parler en amont, avec la future mère ou les futurs parents bien sûr, mais aussi avec l’équipe médicale qui accompagnera la naissance.


En maison de naissance, en plateau technique ou lors d’un accouchement à domicile, les règles sont souvent plus souples. Là encore, c’est le dialogue et la lecture claire du rôle de la doula le jour J qui fera la différence. Et pour le cas des accouchements à domicile, la présence d’un.e sage-femme est fortement recommandée en France.



La relation de confiance, clé d’un accompagnement réussi

Quand la présence de la doula est autorisée, sa posture doit être irréprochable. En d’autres termes : être discrète, posée, pleinement à l’écoute. Ne pas chercher à "faire", mais plutôt incarner une présence calme, soutenante et bienveillante.


Ce n’est pas la place qu’on prend qui compte, mais la qualité du lien tissé en amont. C’est d’ailleurs parce que la relation a été construite avec soin lors de la période prénatale que la présence de la doula peut être vécue comme un vrai soutien, aussi bien par les parents que par les professionnel.les de santé.



Même sans être là le jour J, la doula accompagne

La préparation prénatale : un accompagnement à part entière


Son rôle reste tout aussi précieux dès la préconception ou la grossesse. En prénatal, la doula aide les parents à se préparer émotionnellement, à poser des mots sur leurs désirs, leurs peurs, leurs besoins. Elle facilite l’expression du projet de naissance, ouvre des espaces d’écoute et de confiance.


Beaucoup de parents témoignent d’un accouchement plus serein grâce à ce travail préparatoire, même en l'absence physique de la doula le jour de la naissance.


Chez OH MAMA CARE : accompagner avec délicatesse, sans confusion des rôles


Accompagner une naissance c’est être là quand cela fait sens, avec une posture claire, douce et respectueuse.


Marion Weber, fondatrice d’OH MAMA CARE, transmet cette vision dans la formation doula : un accompagnement aligné, sans confusion des rôles, qui laisse toute sa place à l’équipe médicale tout en étant un soutien puissant pour les parents.


La formation inclut des modules sur le cadre légal, la posture en salle de naissance, et les relations avec les soignant.es. Pour que chaque doula sache avec clarté jusqu’où aller… et où s’arrêter.

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